Numéro |
Therapie
Volume 69, Numéro 5, Septembre-Octobre 2014
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Page(s) | 401 - 417 | |
Section | Thérapeutique / Therapeutics | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie/2014053 | |
Publié en ligne | 1 octobre 2014 |
La mention « non substituable » de la prescription à la délivrance : comparaison des points de vue des médecins généralistes libéraux et des pharmaciens d’officine de la région Midi-Pyrénées
The « Nonrefundable » Using: a Comparative Study of General Practitioners and Community Pharmacists’ Views from Prescription to Delivery
1
Département universitaire de médecine générale, Faculté de médecine de
Toulouse III Paul Sabatier, Toulouse, France
2
Laboratoire de pharmacologie médicale et clinique, Faculté de médecine de
l’Université de Toulouse III Paul Sabatier, Toulouse, France
3
Service de pharmacologie médicale et clinique, Centre Midi-Pyrénées de
pharmacovigilance, de pharmacoépidémiologie et d’informations sur le médicament,
Centre hospitalier universitaire de Toulouse, Toulouse, France
Correpondance et offprints :
Jordan Birebent, Département universitaire de médecine générale, Faculté
de médecine Rangueil, 133 route de Narbonne, 31062 Toulouse, France. E-mail :
jordan.birebent@dumg-toulouse.fr
Reçu :
27
Janvier
2014
Accepté :
15
Mars
2014
Objectif. L’utilisation de la mention « non substituable » permet d’assurer la délivrance de la forme princeps d’un médicament. Notre objectif était de comparer les points de vues des médecins généralistes libéraux et des pharmaciens d’officine sur l’utilisation de cette mention. Méthode. Une étude transversale descriptive à partir de deux questionnaires similaires à propos de la mention « non substituable » a été réalisée. Les variables ont été comparées par un test de Chi-2 ou exprimées en moyenne +/- écart-type. Résultats. Les médecins déclaraient moins souvent utiliser la mention « non substituable » que ce que déclaraient les pharmaciens d’officines (p < 0,05). Le patient était majoritairement à l’origine de cette utilisation. Discussion. Les médecins sous-estiment leur utilisation de la mention « non substituable » car la demande du patient est exprimée en dehors du temps de la consultation.
Abstract
Background. The “nonrefundable” term use leads to the princep’s drug dispensing. The aim of our study was to compare the views of its use between general practitioners and community pharmacists. Methods. We conducted a descriptive study with similar questionnaires about “nonfundable” term use. A chi-2 test was used in order to detect a difference between the answers of general practitioners ant pharmacists. Results. The general practitioners and pharmacists views of “nonrefundable” used was different (p<0.05). General practitioners majority used this term because of their patients demand. Discussion. General practitioners are using the term “nonrefundable” because of their patients demand and they don’t integrate this use in their therapeutics decision.
Mots clés : substitution / décision thérapeutique / médicaments génériques / soins primaires
Key words: substitution / therapeutic decision / generic’s drugs / primary cares
© 2014 Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique