Numéro |
Therapie
Volume 69, Numéro 2, Mars-Avril 2014
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Page(s) | 149 - 155 | |
Section | Pharmacovigilance / Pharmacovigilance | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie/2013076 | |
Publié en ligne | 12 juin 2014 |
Apport du logiciel Nadis® dans la collecte des effets indésirables des antirétroviraux : expérience en Midi-Pyrénées
Use of Nadis® Software to Improve Adverse Drug Reaction Reporting of Antiretroviral Drugs: Experience in South West of France (Midi-Pyrénées)
1 Service de Pharmacologie médicale et
clinique, Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance, de Pharmacoépidémiologie et
d’Information sur le Médicament, CHU Toulouse, Inserm U1027, Université Toulouse
III, Toulouse, France
2 Service de Maladies infectieuses,
Centre d’Information et de Soins de l’Immuno-déficience Humaine (CISIH), CHU
Toulouse, Toulouse, France
Correspondance et offprints : Haleh Bagheri, Service de Pharmacologie
médicale et clinique, Faculté de Médecine, 37 Allées Jules Guesde, 31000
Toulouse, France.
E-mail : haleh.bagheri@univ-tlse3.fr
Reçu :
20
Septembre
2013
Accepté :
5
Novembre
2013
Objectifs. Nous avons étudié l’intérêt du module « pharmacovigilance » du dossier médical informatisé Nadis® dans la collecte des effets indésirables (EIs) survenus chez les patients exposés aux antirétroviraux. Méthodes. Nous avons recueilli les EIs notifiés durant 17 mois (novembre 2010−mars 2012). Les caractéristiques du patient, des EIs et des antirétroviraux suspects ont été relevés. Les EIs recueillis ont été recensés et comparés au nombre de notifications spontanées sur une période similaire avant l’exploitation du Nadis®. Résultats. Au total, 119 EIs ont été recueillis (soit une augmentation de 183 %) concernant les EIs gastro-intestinaux (21,8 %), rénaux (20,2 %), neuropsychiatriques (16,8 %), hépatiques (13,5 %), cutanés (8,4 %), métaboliques (6,7 %), chez 109 patients exposés aux inhibiteurs nucléosidiques (31,8 %) / nucléotidiques (13,6 %) de la réverse transcriptase, inhibiteurs non nucléosidiques de la réverse transcriptase (13,1 %), inhibiteurs des protéases (36,4 %) et inhibiteurs d’intégrase (5,1 %). Conclusion. L’exploitation du logiciel Nadis® a permis une amélioration de la notification des EIs chez les patients exposés aux antirétroviraux.
Abstract
Objectives. To study the value of the module of pharmacovigilance in Nadis® to improve the antiretroviral (ARV) drugs-induced adverse drug reactions (ADRs) reporting. Methods. We collected the ADRs reported for 17 months from November 2010 until April 2012. Following data were recorded: characteristics of patients, ADRs, ARV drugs. The number of ADRs was compared to those collected in the same period (17 months) before use of Nadis®. Results. The 119 ADRs reported (an increase of 183%) for 109 patients ADRs were mainly gastrointestinal (21.8%) followed by renal (20.2%), neuro-psychiatric (16.8%), hepatic (13.5%), cutaneous (8.4%), metabolic (6.7%) and others (12.6%). The repartition of ARV drugs was: nucleoside (31.8%), nucleotide (13.6%) reverse transcriptase inhibitors respectively, non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors (13.1%), protease inhibitors (36.4%), and integrase inhibitors (5.1%). Conclusion. Our results show the improvement of ARV-induced ADRs reporting by Nadis® which could be used to reduce the rate of under-reporting in patients exposed to these drugs.
Mots clés : effet indésirable / pharmacovigilance / antirétroviraux / sous-notification / notification spontanée
Key words: adverse drug reaction / pharmacovigilance / antiretroviral drugs under-reporting / spontaneous reporting
© 2014 Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique