Less Use of NSAIDs in Long-Term than in Recent Chondroitin Sulphate Users in Osteoarthritis: a Pharmacy-based Observational Study in France

Moins d'utilisation d'AINS chez les utilisateurs chroniques de chondroitine sulfate: une étude observationnelle en pharmacie

¹ Université Victor Segalen, Département de Pharmacologie ; INSERM U657, Bordeaux, France
² Lagnaoui consulting, Biarritz, France

Corresponding author: Nicholas.Moore@pharmaco.u-bordeaux2.fr

Received: 30 September 2005
Accepted: 4 April 2006

Abstract

In clinical trials, long-term use of a specific chondroitin sulphate, Chondrosulf 400 (CS400) has demonstrated symptomatic efficacy in osteoarthritis comparable to that of nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) with significantly fewer side-effects. CS400 could therefore reduce the use of and risks associated with NSAIDs. A cross-sectional observational study was therefore devised in 199 randomly selected pharmacies in France to verify the concomitant use of analgesic and NSAIDs medication in patients prescribed CS400. Consecutive patients filling a prescription for CS400 were prospectively recruited and classified into recent users (3 months or less of continuous use) and long-term users (more than 3 months of continuous use) of CS400. The main outcome measure was current and long-term use of analgesics and NSAIDs. The 844 participating patients included 623 (73.8%) women and 221 (26.2%) men. Mean age was 65.9 years. Ninety eight (11.6%) patients did not use any analgesic or NSAIDs for osteoarthritis; 746 (88.4%) reported the use of at least one of these drugs. Compared to recent users, long-term users of CS400 had a significantly lower current (44.4 versus 52.5%, p < 0.05) and long-term use of NSAIDs (11.8% versus 18.5%, p < 0.05), and of analgesics (70.3 versus 79.3%, p < 0.01).

Résumé

Dans les essais cliniques ayant amené sa commercialisation, une chondroitine sulfate (Chondrosulf, CS400) a montré un effet antalgique similaire à celui des anti-inflammatoires nonstéroidiens (AINS), avec moins d'effets indésirables. Il est donc légitime de penser que son utilisation chronique en vie réelle pourrait diminuer la consommation d'AINS (anti-inflammatoires nonstéroidiens), et les risques qui leur sont associés. De ce fait, une étude transversale a été réalisée dans 199 pharmacies choisies au hasard en France, pour évaluer la consommation concomittante d'AINS et de CS400. Des patients consécutifs venant chercher une ordonnace de CS400 ont été recrutés de façon prospective, et divisés en deux groupes: utilisateurs récents (moins de 3 mois) et utilisateurs chroniques (plus de 3 mois d'utilisation continue de CS400). La mesure principale était la consommation actuelle et chronique d'antalgiques et d'AINS. Parmi les 844 participants, d'âge moyen 65,9 ans, 623 (73,8 %) étaient des femmes, 98 (11,6 %) n'utilisaient pas d'antalgiques ou d'AINS, 746 (88,4 %) en utilisaient au moins un. Comparé aux utilisateurs récents, les utilisateurs chroniques de CS400 étaient significativement moins fréquemment utilisateurs chroniques d'AINS (11,7 versus 18,5 % p < 0,05), mais également moins fréquemment utilisateurs courants d'AINS (44,4 versus 52,6 %, p < 0,05) ou d'antalgiques (70,3 versus 79,3 %, p < 0,001). L'utilisation chronique de CS400 s'accompagne d'une moindre utilisation d'AINS et d'antalgiques ce qui pourrait confirmer l'effet antalgique trouvé dans les essais cliniques.