Numéro |
Therapie
Volume 65, Numéro 4, Juillet-Août 2010
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Page(s) | 277 - 283 | |
Section | Physiopathologie / Physiopathology | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie/2010039 | |
Publié en ligne | 21 septembre 2010 |
Physiopathologie
Biomarqueurs aux phases précoces de développement dans la maladie d’Alzheimer
1
EA 1046, Faculté de Médecine, Université de Lille II, Département
Universitaire de Pharmacologie, Lille, France
2
ISPED, Inserm U897, Université Victor Segalen Bordeaux 2,
Bordeaux, France
3
Fédération des Maladies du Système Nerveux, Hôpital de la
Pitié-Salpétrière, Paris, France
4
Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, Paris, France
5
Innogenetics, Les
Ulis, France
6
Service de Médecine Nucléaire et Imagerie Fonctionnelle,
CHRU Lille,
France
7
Pôle de Neurologie, Hôpital Salengro, CHRU Lille, France
8
GlaxoSmithKline, Marly le
Roi, France
Correspondance et offprints : Claude Bidaut-Mazel,
GlaxoSmithKline, Direction Médicale, 100 route de Versailles, 78163 Marly le Roi Cedex,
France. E-mail: claude.m.bidaut-mazel@gsk.com ;
claudebidaut-mazel@orange.fr
Reçu :
4
Mars
2010
Accepté :
25
Mai
2010
Le développement clinique de médicaments disease-modifiers dans la maladie d’Alzheimer se heurte à des difficultés méthodologiques dont témoignent plusieurs échecs récents de médicaments en phase III. Compte-tenu des enjeux financiers inhérents au passage en phase III et du risque d’investir en pure perte de l’énergie pour l’évaluation d’un mauvais candidat-médicament, la question cruciale reste la décision de go/no go entre la phase II et la phase III dont l’objectif est certes de sélectionner une molécule susceptible d’être efficace en phase III mais plus encore d’écarter d’un développement ultérieur les candidats aux effets insuffisants. Aucun consensus n’existe aujourd’hui sur la meilleure conception possible des études de phase II pour tenter d’éclairer au mieux la décision de go/nogo. Les difficultés de choix de la meilleure conception d’étude concernent tout aussi bien la population-cible, les critères de jugement en particulier le recours à des biomarqueurs, le plan expérimental ou la durée des études. L’objet de la Table Ronde (TR) a été de rassembler les points de vue d’experts français issus du monde académique, industriel ou réglementaire afin d’arriver à une proposition consensuelle sur la meilleure conception possible que devraient utiliser les études de phase II dans la maladie d’Alzheimer.
Mots clés : Alzheimer / développement clinique / biomarqueur / imagerie
© 2010 Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique