Impact of Pregnancy on Psychotropic Medication Prescription: a French Cohort Study

Impact de la grossesse sur la prescription de psychotropes : une étude de cohorte française

¹ Unité de recherche en psychiatrie et psychopathologie, Erasme, Paris, France
² Université Paris Diderot, Paris, France
³ Université Paris Descartes, EA 4057, Paris, France
⁴ Université Paris Sud, AP-HP, Le Kremlin Bicêtre, France

Correspondence and offprints: Gisèle Apter, 14 rue de l’Abbaye, 92160 Antony, France E-mail: gisele.apter@gmail.com

Received: 12 May 2014
Accepted: 24 September 2014

Abstract

Objectives. To determine if and when prescription of psychotropic medication in women is modified by pregnancy. Method. Psychotropic prescription of 87 213 pregnant women affiliated with the French General Health System was examined. Period of analyses lasted 17 months to cover 4 months before and after pregnancy. A comparable cohort of 87 213 non pregnant women constituted the control group. Results. More than half of pregnant women to whom a psychoactive drug was prescribed were novel users during all three trimesters and after delivery. Prevalence of psychotropic medication before pregnancy is comparable to that of non-pregnant women. Rate of psychotropic medication during the peripartum stayed high, even though it decreased by half during the first trimester, showing a “pregnancy impact effect”. Conclusions. Data show a dramatic impact of pregnancy. More information on specific patterns of prescription needs to be gained in order to establish decision-making models for psychotropic prescription during pregnancy.

Résumé

Objectifs. Déterminer si et comment la grossesse modifie la prescription de psychotropes. Méthode. Quatre vingt sept mille deux cent treize femmes enceintes affiliées à sécurité sociale ont été incluses. La période d’analyse couvre les 9 mois de grossesse, 4 mois avant et 4 mois après. L’analyse inclut une cohorte témoin comparable de 87 213 femmes non enceintes sur la même période. Résultats. Pour chaque trimestre de la grossesse et après la grossesse, plus de la moitié des femmes enceintes auxquelles ont été prescrits des psychotropes n’en prenaient pas avant. Avant la grossesse, la prévalence de la prescription de psychotropes est comparable à celle du groupe témoin. La prescription durant la grossesse reste élevée, même si on observe une diminution durant la grossesse. Conclusions. Les données témoignent d’un impact important de la grossesse sur la prescription de toutes les catégories de psychotropes étudiées, invitant à une réflexion sur la mise en place de modèle de décision quant au maintien ou non des psychotropes durant la grossesse.