Serious Adverse Drug Reactions in Older Adults Notified to Pharmacovigilance

Effets indésirables médicamenteux graves chez les sujets âgés notifiés en pharmacovigilance

¹ Tunisian National Centre of Pharmacovigilance, Tunis, Tunisia
² Faculty of Medicine of Tunis, University of Tunis El Manar, Tunis, Tunisia

Received: 14 February 2012
Accepted: 12 April 2012

Abstract

Purpose. To report the serious adverse drug reactions (ADRs) in older adults notified to pharmacovigilance, to identify the incriminated drugs and to search for risk factors of occurrence. Methods. A retrospective study including 106 serious adverse drug reactions notified to pharmacovigilance in patients aged of 65 years and more, over a period of 16 years. Imputation was established according to the French method and seriousness according to the World Health Organisation (WHO) criteria. Results. Adverse drug reactions were essentially systemic. Incriminated drugs were mainly antibiotics, allopurinol and cardio-vascular drugs. Gender, age and number of administered drugs did not seem to be risk factors of serious ADRs occurrence. Among older adults, 4% died further to a serious ADRs. Conclusion. Systemic notification to pharmacovigilance will allow a better analysis of risk factors of serious ADRs occurrence and to insure safety and health to the older adults.

Résumé

Objectifs. Rapporter les effets indésirables graves survenus chez les sujets âgés notifiés en pharmacovigilance, identifier les médicaments incriminés et rechercher les facteurs de risque de leur survenue. Méthodes. Étude rétrospective incluant 106 cas d’effets indésirables graves notifiés en pharmacovigilance sur 16 ans chez des sujets âgés de 65 ans et plus. L’imputabilité a été établie selon la méthode française et la gravité définie selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Résultats. Les effets indésirables graves étaient essentiellement systémiques. Les médicaments incriminés étaient surtout les antibiotiques, l’allopurinol et les médicaments à visée cardio-vasculaire. Le sexe, l’âge et le nombre de médicaments administrés ne semblent pas représenter des facteurs de risque de survenue des effets indésirables graves. Les décès étaient notés dans 4 % des cas. Conclusion. Une notification systématique, en pharmacovigilance, chez les sujets âgés, permettrait une meilleure analyse des facteurs de risque de survenue des effets indésirables graves dans cette population particulière.