Numéro |
Thérapie
Volume 59, Numéro 1, Janvier-Février 2004
7ème Congrès de la Société Française de Pharmacologie – 24èmes Journées de la Pharmacovigilance, Lille 14-16 avril 2003 (première partie)
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Page(s) | 25 - 29 | |
Section | Pharmacologie/Pharmacology | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie:2004006 | |
Publié en ligne | 1 mars 2007 |
Protection cellulaire par activation des récepteurs nucléaires PPAR
Cellular Protection through PPAR Nuclear Receptor Activation
EA 1046, Laboratoire de Pharmacologie, Faculté de Médecine, Lille, France
Reçu :
7
Octobre
2003
Accepté :
16
Décembre
2003
Au-delà de leurs effets sur le métabolisme des lipides et/ou du glucose, les récepteurs nucléaires PPAR (peroxisome proliferator-activated receptor) pourraient aussi être impliqués dans la protection cellulaire. Une littérature de plus en plus abondante argumente ainsi pour un effet protecteur de traitements par agonistes PPARα (fénofibrate, gemfibrozil) ou PPARγ (ciglitazone, pioglitazone, rosiglitazone, troglitazone), en particulier au cours de l'ischémie cardiaque ou cérébrale et les pathologies neurodégénératives. Une telle protection cellulaire serait le résultat de la modulation, au niveau moléculaire, des voies de l'inflammation, du stress oxydant et de l'apoptose. Dans l'hypothèse où ces résultats expérimentaux seraient confirmés par des essais cliniques spécifiques, la modulation pharmacologique des récepteurs nucléaires PPAR et le développement d'agonistes PPAR plus sélectifs et plus puissants, pourraient devenir des enjeux importants dans le domaine de la protection cellulaire.
Abstract
Apart from their effects on lipid and glucose metabolism, the nuclear receptors PPARs (peroxysome proliferator-activated receptors) could also be involved in cellular protection. Indeed, an increasing body of literature provides arguments in favour of a protective role of PPARα (fenofibrate, gemfibrozil) and PPAR (ciglitazone, pioglitazone, rosiglitazone, troglitazone) agonists, particularly in myocardial or cerebral ischaemia
as well as in neurodegenerative diseases. Such cellular protection could be the result of the modulation, at a molecular level, of inflammation pathways, oxidative stress and apoptosis.
If these experimental results are confirmed by appropriate clinical trials, pharmacological modulation of the nuclear receptor PPARs, as well as the development of highly selective and more effective PPAR agonists, could become an important challenge in the field of cellular protection
Mots clés : PPAR / protection / ischémie / neurodégénérescence / inflammation / stress oxydant
Key words: PPAR / protection / ischaemia / neurodegeneration / inflammation / oxidative stress
© Société Française de Pharmacologie, 2004