Numéro |
Thérapie
Volume 58, Numéro 6, Novembre-Décembre 2003
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Page(s) | 531 - 534 | |
Section | Pharmacologie/Pharmacology | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie:2003086 | |
Publié en ligne | 1 mars 2007 |
Human Immunodeficiency Virus Type 1 Inhibitory Activity of Mentha longifolia
Activité anti-VIH des extraits de Mentha longifolia
1
Laboratoire de Biochimie-Immunologie, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Rabat, Morocco
2
Laboratoire de Chimie des Plantes et de Synthèse Organique et Bio-organique, Département de Chimie, Faculté des Sciences, Rabat, Morocco
Received:
19
June
2003
Accepted:
7
October
2003
Extracts from a new chemotype of Mentha longifolia, a mint species that grows spontaneously and widely in the Moroccan mountains, were tested against human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1). We observed that non-toxic concentrations (10 µg/mL) of extracts from this plant, in particular methanol (Ext-1) and ethyl acetate (Ext-3) extracts, significantly inhibit (p < 0.01) HIV-1BaL infection by about 40% and 55%, respectively. In addition, only Ext-3 shows significant (p < 0.008) inhibitory activity (50% inhibition) against HIV-1 reverse transcriptase. It is noteworthy that chemical analysis of these extracts suggests that flavonoids, mainly flavones of M. longifolia, may be the major inhibitors of HIV infection. In conclusion, these in vitro data suggest that components of M. longifolia may represent potential anti-HIV agents; the identification of such components is in progress.
Résumé
Nous avons analysé des extraits d'un nouveau chémotype de Mentha longifolia, une espèce de menthe qui pousse spontanément dans les montagnes marocaines, contre le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Nous observons que des extraits de cette plante, en particulier les extraits méthanolique (Ext-1) et d'acétate d'éthyle (Ext-3) inhibent significativement (p < 0,01) l'infection par le VIH-1BaL d'environ 40 % et 55 % respectivement. En plus, l'Ext-3 inhibe significativement (p < 0,008) [50 % d'inhibition] la transcriptase inverse. L'analyse chimique de ces extraits suggère que les flavonoïdes, principalement les flavones de M. longifolia, pourraient expliquer l'inhibition observée. En conclusion, l'ensemble de ces données in vitro suggère que des composés de M. longifolia peuvent constituer des agents anti-VIH potentiels ; l'identification de tels composés est en cours.
Key words: Mentha longifolia / HIV-1, reverse transcriptase / inhibition / cytotoxicity
Mots clés : Mentha longifolia / VIH-1 / transcriptase inverse / inhibition / cytotoxicité
© Société Française de Pharmacologie, 2003