Social pharmacology

Knowledge and Wishes of Patients as Regards Vitamin K Antagonists: a Cross-sectional Survey in Western Brittany, France

Connaissance et souhaits des patients sous anti-vitamine K : enquête en Bretagne

¹ La Pointe, Plelan Le Grand, France
² Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Nord-Finistère, Service Médical, Brest, France
³ Centre Régional de Pharmacovigilance, CHU, Rennes, France
⁴ INSERM CIC 0203, CHU, Rennes, France

Correspondence and offprints: Emmanuel Oger, Centre Régional de Pharmacovigilance, Service de Pharmacologie, CHU de Rennes, 2 avenue du Prof. Leon Bernard, CS 34 317, 35043 Rennes Cedex, France. E-mail: emmanuel.oger@univ-rennes1.fr

Received: 29 October 2010
Accepted: 8 April 2011

Abstract

Objective. We aimed to investigate patients’ educational wishes and patients’ perception of their knowledge of anticoagulants.

Material and methods. One thousand patients were randomly sampled from a list of patients living within the Brest district (France) affiliated to the National Health Insurance System and who had been reimbursed after the delivery of vitamin K antagonists in May 2007. A 56-item questionnaire has been mailed along with an information letter and a reply-paid envelope enclosed.

Results. Some 647 questionnaires were received; 82% of responders declared having been informed. Information was globally perceived as complete although alleged as being insufficient as regards bleeding management. Management of oral anticoagulants appears correct; however, only 28% of responders stated having a surveillance booklet; 63% of responders would like information and elicited oral information from their general practitioner.

Conclusion. Our study highlighted the importance of general practitioners in the French health system when thinking about implementing an educational program on anticoagulation.

Résumé

Objectifs. Il s’agissait d’évaluer les souhaits en matière d’éducation et la perception des connaissances des patients recevant une anti-vitamine K.

Méthode. Mille patients résidants dans l’arrondissement de Brest, affiliés au régime général de la sécurité sociale et remboursés d’une dispensation d’anti-vitamine K en mai 2007 ont été tirés au sort. Un questionnaire de 56 items a été envoyé par courrier postal avec une lettre d’information et une enveloppe timbrée.

Résultats. Six cent quarante-sept questionnaires ont été retournés; 82 % des répondeurs déclaraient avoir été informés, information perçue globalement comme complète bien que jugée insuffisante pour l’attitude à adopter en face d’un saignement. La gestion du traitement apparaissait correcte bien que 28 % seulement des répondeurs affirmaient avoir un carnet de surveillance. Soixante trois pour cent des répondeurs souhaitaient une information, en particulier oralement par le biais de leur médecin généraliste.

Conclusion. Notre étude souligne l’importance des médecins généralistes en France pour l’éducation thérapeutique des patients recevant des anti-vitamines K.