Numéro |
Thérapie
Volume 61, Numéro 2, Mars-Avril 2006
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Page(s) | 171 - 176 | |
Section | Pharmacovigilance/Pharmacovigilance | |
DOI | https://doi.org/10.2515/therapie:2006024 | |
Publié en ligne | 2 février 2007 |
Analyse des effets indésirables des médicaments du VIH
Analysis of Antiretroviral Drugs-Induced Adverse Effects
1
Service de Pharmacologie Clinique, Centre Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance, de Pharmacoépidémiologie et d'Informations sur le Médicament, Centre Hospitalier Universitaire, Faculté de Médecine, Toulouse, France
2
Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Centre d'Informations sur l'Immunodéficience Humaine, Centre Hospitalier Universitaire, Hôpital Purpan, Toulouse, France
3
Servie de Dermato-vénérologie, Centre Hospitalier Universitaire, Hôpital Lagrave, Toulouse, France
Auteur de correspondance : bagheri@cict.fr
Reçu :
28
Octobre
2004
Accepté :
1
Juillet
2005
Depuis fin 1999, en collaboration avec le Centre d'Information et de Soins de l'Immunodéficience Humaine du Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, nous recueillons exhaustivement les effets indésirables (EI) des antirétroviraux (ARV) grâce à la présence d'un interne chargé de relever les EI, 2 demi-journées par semaine. Ce travail analyse les EI survenus chez des patients traités par les antirétroviraux du début novembre 1999 à fin avril 2003. Nous avons relevé 613 EI correspondant à 428 patients. Il s'agit essentiellement des cas "non graves" (88,6 %). L'EI a motivé l'arrêt d'un ou plusieurs médicaments lors de leur suspicion dans 351 notifications (57 %) et a été considéré comme grave dans 46 cas. Malgré les limites de notre méthode ne permettant pas de préciser l'incidence des EI, nos résultats montrent une amélioration du recueil des EI chez les patients traités par les ARV, pouvant servir à une meilleure évaluation du rapport bénéfice/risque de ces médicaments.
Abstract
In 1999, The Regional Center of Pharmacogilance and the Department of Infectious Disease of the Toulouse University Hospital set up a system to improve the data collection about antiretroviral-induced adverse reactionss (ADRs). From November 1999 to April 2003, a resident of pharmacovigilance collected ADRs reported with antiretroviral drugs during 2 weekly medical consultations. A total of 613 ADRs corresponding to 428 patients were reported, classified as “non serious” in 88.6% of cases and required the withdrawal of suspected drugs in 57% of cases. Our data show an improvement of antiretroviral drug-induced ADRs reporting.
Mots clés : antirétroviraux / effets indésirables / pharmacovigilance
Key words: antiretoviral drugs / adverse effects / pharmacovigilance
© Société Française de Pharmacologie, 2006